Les forces de l’ordre ont réprimé vendredi 27 juillet, à coups de matraques et de bombes assourdissantes, les différentes processions de dockers qui observent un mouvement de grève générale faisant suite à un préavis.
Venant du Carrefour Madrid, de la polyclinique, du marché marocain et celui de la capitale, ils projetaient de rallier le centre-ville pour se faire davantage entendre. Ils seront stoppés par les forces de l’ordre (garde et police) armées jusqu’aux dents. Plusieurs arrestations ont été opérées dans les rangs des dockers.
A l’origine de cette grogne la non satisfaction des doléances maintes fois formulées et restées lettre mortes après des fermes engagements des autorités. En début de semaine, les dockers avaient de nouveau tiré une sonnette d’alarme sur leurs difficiles conditions de travail et exigé l’augmentation de leurs indemnités tombée dans les oreilles de sourds.
La plateforme revendicative des frondeurs tourne autour de l’augmentation des prix du chargement à la tonne, disponibilité d’un point de santé et d’une ambulance, allocation d’une assurance médicale, une compensation pour la libération des conteneurs, versement d’une allocation pour les retraites et refus catégorique de coopérer avec les bureaux d’emploi existants au niveau du Port.
Comme à leur habitude, les autorités se sont murées dans un silence de cathédrale sommant les grévistes à mettre fin à leur débrayage avant toute tenue de négociations. N’ayant pu rencontrer le ministre de l’emploi qui s’est débiné après les avoir convoqués, les délégués des grévistes maintiennent le mouvement de protestation.
Ils entendent d’ailleurs passer à la vitesse supérieure si les autorités n’entrouvrent pas la porte des négociations.
Le Calame