Invité jeudi soir (19 avril) à l’émission ‘’El Mechhed‘’, le président de Hatem, Saleh Ould Hanena a qualifié la Commission électorale nationale indépendante qu’un décret présidentiel vient de désigner de n’être ni plus ni moins qu’un groupe de parents ou de proches de quelques dignitaires de la majorité et de l’opposition dialoguiste qui n’est, selon ses propos, qu’une autre face de la majorité qui ne s’est jamais opposée ni à une politique ni à une décision du gouvernement.
Ould Hanena est allé même jusqu’à dire que qualifier les ‘’dialoguistes’’d’opposants constitue un crime. Ould Hanena a aussi déclaré que les membres de cette CENI nouvellement désignés n’ont ni le charisme ni la compétence de piloter les prochaines échéances électorales.
L’ancien président du FNDU a confirmé que depuis deux ans son groupe est entré en négociations avec le pouvoir afin de trouver une issue à la crise et de pouvoir ramener les choses à la normale.
Comme pour répondre au porte-parole du gouvernement qui a accusé l’un des représentants de l’opposition d’avoir fuité les informations du dialogue en catimini à Al Akhbar, Ould Hanena pense que c’est plutôt les tweets à la Trumpde Sidi Mohamed Ould Maham qui ont été à l’origine de cette divulgation.
Puisque, continue le président de Hatem, beaucoup de gens de la majorité et peut être même certains de l’opposition ne veulent pas que les négociations entre le pouvoir et l’opposition aboutissent à quelque chose de positif.
Réagissant à la composition de cette CENI, le ministre de la culture et porte-parole du gouvernement a déclaré : "Toutes les conditions requises pour la formation de cette commission ont été respectées et ce dont je suis sûr est que le président de la république n’y a mis personne.
L’important c’est la compétence qu’il faut pour accomplir la mission. QU’au sein de cette commission il y ait les parents de certains hommes politiques, tous les Mauritaniens sont des parents…"
Le Calame