Plusieurs anciens ministres, parlementaires, défenseurs de droits et écrivains ont lancé un appel aux parties politiques en vue de surmonter leurs divergences et d’œuvrer à l’instauration d’une alternance pacifique au pouvoir.
Ils ont notamment appelé à signer une charte par l’ensemble des acteurs politiques (majorité et opposition) et apolitiques afin de « sauver le pays et le mettre sur la voie de la stabilité et de l’équilibre ».
La majorité et l’opposition mauritaniennes viennent d’échouer à conclure un accord qui devait garantir l’organisation d’élections consensuelles crédibles.
Des élections législatives et municipales sont prévues en 2018 en Mauritanie où une élection présidentielle doit avoir lieu l’année suivante.
Les auteurs de l’appel en faveur d’une alternance pacifique au pouvoir ont mis en garde « les décideurs réels » contre « la négligence des aspirations du peuple ».
Ils ont notamment préconisé la formation d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI) suivant des règles convenues par toutes les composantes du spectre politique et qui a le «contrôle exclusif sur le climat, les circonstances et les conditions des opérations électorales ».
Les membres de cette initiative ont aussi appelé à la formation d’un nouveau conseil constitutionnel sur des « bases saines et crédibles ».
Ils ont plaidé pour la garantie de la neutralité de l’appareil de l’Etat, surtout l’armée, l’administration, les établissements publics et les medias officiels, ainsi que l’abstention de l’usage de l’argent public et du trafic d’influence dans le processus politique.
Apanews