En Mauritanie, "la plupart des éleveurs ont traversé vers le Sénégal, certains vers le Mali" en quête de pâturages, "certains ont vendu leurs animaux car ils ne pouvaient pas voyager très loin", a déclaré à RFI le président du Groupe National des Associations Pastorales de Mauritanie (GNAP), Abdallah Ould Alwa.
"Pour pouvoir fournir l’aliment à leur bétail certains éleveurs se sont vu obliger d’en vendre une partie à faible prix", a déploré Ould Alwa. En ce sens, des éleveurs ont signalé à Alakhbar une nouvelle augmentation jusqu’à 22% des prix d’aliments de bétail.
Le président mauritanien avait promis lors de son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance de mobiliser d’ici 2018 des fonds qui seront destinés à combler le déficit en aliments de bétail.
Dans ce contexte, le réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires au Sahel a alerté contre un risque de conflit entre éleveurs et agriculteurs. C’était lors d’une récente rencontre à Bamako.
alakhbar via cridem