Une marche pacifique organisée ce lundi 13 novembre 2017 à Sélibaby, par le bureau des parents d’élèves, soutenus par un milliers de jeunes dont une majorité d’élèves et de parents d’élèves, a été sauvagement réprimée vers 9h 30 sur ordre du préfet et du gouverneur de Sélibaby après leur refus catégorique d’accorder une autorisation aux organisateurs de la manifestation.
Comportement contraire aux indications du Président de la République lui-même qui suggère aux populations de dénoncer les agissements irréguliers de son administration par des actions pacifiques.
Les populations de Sélibaby protestaient ainsi contre la ruine des lycées et collèges de Sélibaby, le sous-effectif du corps enseignant et la corruption qui gangrène le secteur notamment au concourt du brevet.
Notons que la décision d’organiser cette marche a été prise seulement après une prise de contact avec les autorités locale qui, au lieu de transmettre les doléances posées, se sont efforcé de les étouffer en menaçant d’envoyer en prison quiconque essaiera de manifester.
Il semble que la balle est à présent dans le camp des élus et autres ressortissants de la région qui sont interpellés par ce mépris des autorités locales. La diaspora aussi se mobilise.
Affaire à suivre.
Mamadou Kalidou BA via cridem