L’institution de l’opposition démocratique a déclaré que le régime au pouvoir mène le pays vers un virage dangereux, à travers ce qu’elle décrit comme étranglement des libertés collectives et individuelles, et la violation de tous les droits inscrits dans la loi et garantis par la Constitution.
L’institution a , dans un communiqué porté à la connaissance du public,déclaré qu’après les pressions sur les partis , groupements politiques et des organismes reconnus, et l’interdiction de leurs activités,le régime utilise délibérément la police politique et le pouvoir judiciaire pour monter des fausses charges et conspirations du genre: « crimes transfrontières » afin de faire taire toutes les voix qui se lèvent contre sa tyrannie, sa dilapidation des biens du pays, son mépris pour les citoyens et son ‘indifférence face à leurs souffrances.
Le communiqué a ajouté que, après l’enlèvement du sénateur Mohamed Ould Ghadda , qui est encore un otage entre les mains de la police, le système a procédé à l’interrogatoire des journalistes, des syndicalistes et des sénateurs , sans accusations juridiques précises contre eux.
Cette confusion aveugle que reflète l’absurdité des questions posées aux personnes convoquées par la police politique, montre à quel point la faiblesse du pouvoir est mise à nu.
Pouvoir qui ne lui reste plus qu’à imaginer des conspirations à travers des relations humaines , somme toute, naturelles et juridiques .
Relations dont, d’ailleurs, le chef actuel du régime a bénéficié lui même , lors de sa campagne électorale en 2008.
L’institution de l’opposition met en garde le pouvoir contre sa persistance dans une telle tendance dangereuse qui ramène le pays à l’époque de la dictature , vise à éliminer les acquis réalisés par le peuple mauritanien en matière de libertés, éloigne la recherche d’une sortie des crises que connait le pays en plus du fait que cette voie menace la stabilité et la paix sociale.
Source : http://zahraa.mr/node/13645
Traduit par Adrar.Info