Au cours d’un point de presse tenu, ce vendredi 28 juillet, au siège du parti Tawassoul, le président de ce parti, Mohamed Jémil Mansour, qui assure la présidence tournante du FNDU a réitéré la détermination du front anti-référendum (le G8) à« poursuivre, avec ou sans l’autorisation du pouvoir ses marches de protestation contre le référendum du 5 août prochain».
Cette rencontre avec la presse intervient au lendemain des marches du G8, violemment réprimées par la police qui a usé, à profusion, de grenades lacrymogènes contre les manifestants, arguant que les manifestations ne sont pas autorisées.
Dans son mot introductif, le président du FNDU a rappelé l’illégalité du référendum prévu le 5 août, indiquant que le projet du pouvoir a avorté parce que pour réussir, le pouvoir use et abuse de tous les moyens de l’état, de l’administration, avec à la clef, l’intimidation et la corruption.
Il a condamné avec fermeté « la violente répression des marches de l’opposition qui se sont soldées par de nombreux blessés dont des responsables et présidents de partis politiques, des élus, comme le sénateur Mohamed Ould Ghadda ».
Cette violence n’entamera en rien notre détermination ; elle ne nous décourage pas, nous allons poursuivre et atteindre notre objectif, à savoir faire échec au référendum du 5 août, renseigne le président du FNDU.
C’est dans ce cadre qu’il a annoncé, pour cette après-midi, des marches à Toujounine et à Ryad. Tevragh Zeina, El Mina et Ksar suivront après.
Pour Mohamed Jemil Ould Mansour, les mauritaniens ont prouvé, à maintes occasions, ceci en dépit des intimidations et autres menaces qu’ils sont hostiles aux amendements constitutionnels.
Et pour preuve, affirme-t-il, les populations de Nouakchott et de l’intérieur du pays, ont répondu aux appels du front en marchant massivement contre les modifications de la Constitution. Elles ont prouvé, par leur présence aux marches que ces amendements ne les préoccupent guère.
Le Calame