La justice algérienne a remis en liberté un groupe de 34 orpailleurs parmi lesquels 29 de nationalité mauritanienne et 5 Soudanais, rapporte mardi le site mauritanien d’informations en ligne «Sahara Médias».
Ces orpailleurs illégaux, originaires de la région de Zouerate (nord de la Mauritanie) avaient été arrêtés il y a quelques semaines par une patrouille de l’armée algérienne dans la zone de Tindouf.
Leur libération est le résultat d’une brève audience d’un tribunal de la région, qui a reconnu les Mauritaniens coupables d’orpaillage illégal, les a condamnés à une année de prison avec sursis et ordonné la confiscation de tout le matériel ayant servi à leurs activités.
Le même organe annonce le retour imminent de ces ex-détenus dans la ville de Zouerate, précisant «qu’ils se trouvent actuellement dans une maison de Tindouf, en attendant de quitter l’Algérie dans la soirée du mardi».
Ces orpailleurs avaient été arrêtés par une patrouille de l’armée algérienne, début mai «dans le cadre d’une opération de lutte contre le terrorisme et de surveillance des frontières».
Mais une source proche des individus emprisonnés soutenait leur arrestation dans un endroit situé à 6 kilomètres à l’intérieur du territoire mauritanien, niant par ailleurs tout acte illicite de leur part.
Enfin, dans une déclaration faite il y a quelques semaines, le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, affirmait que Nouakchott suit avec un grand intérêt le traitement de cette affaire, plaidant au passage pour «une solution apaisée dans le cadre des bonnes relations bilatéral0ees entre les 2 pays frères».
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya