A Nouakchott, le trafic est perturbé ce premier mai en raison d’un mouvement de grève des taxis !
La plupart des gares routières de Nouakchott, sont désertées par les taxis aux couleurs jaune-vert qui assurent la desserte entre les différentes wilayas et au sein de chaque département administratif de Nouakchott.
Le mouvement apparemment bien suivi, est déclenché par les syndicats des transports terrestres en signe de protestation contre les nouvelles mesures prises par la direction des transports. Des mesures au terme desquelles, de fortes amendes sont applicables à compter du premier mai 2017 en matière de répression de contraventions routières.
Elles vont de 6 à 10.000 ouguiyas. Cela concerne entre autres le non-respect des feux de signalisations, le non port de ceinture de sécurité, la dégradation de l’état des véhicules, les vitres teintées, absence de permis de conduire, et le non respect des traits blancs séparant les endroits indiqués pour chaque véhicule en mouvement.
Pour Samory Ould Beye, secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), ces mesures sont draconiennes, arbitraires, unilatérales et ne visent en réalité que les pauvres parmi les mauritaniens.
Les pauvres qui n’ont pas les moyens d’acquérir des véhicules neufs. Ils ne peuvent avoir que les engins très usés mais qui assurent le trafic pour d’autres mauritaniens plus démunis que les petits transporteurs.
Le leader syndical appelle le gouvernement à revoir le problème et le reposer dans un cadre de concertation entre les partenaires sociaux pour aboutir à des mesures censuelles.
Par la Rédaction de cridem.org
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