Pour parachever la construction de l’Aéroport international Nouachott-Oumtounsy, la société Najah major works avait fait recours à un prêt contracté auprès de la SNIM de plus de 15 milliards d’ouguiyas assortis d’intérêts.
Mais Najah Major Work du Groupe « Sahraoui » n’a pas encore payé sa dette vis-à-vis de la Snim.
C’est à peine si l’entreprise a remboursé les intérêts évalués à 3 milliards d’ouguiyas. Mais en ce concerne le remboursement du principal - un montant de 15 milliards - la société traine toujours des pieds, si bien que du côté de la SNIM, mise à mal par une diversification qui ne dit pas son nom et une chute des prix du fer, se fait de plus en plus insistante pour reprendre son pactole.
Mais il semble qu’une solution d’un nouveau troc après la construction de l’aéroport consiste à favoriser la même approche pour défalquer « quelque chose » de ce crédit irrécouvrable.
En effet à en croire des sources dignes de foi, les pouvoirs publics se lanceraient dans une nouvelle opération et compteraient construire ce qui sera la plus grande mosquée du pays dont le coût est estimé à 12 milliards d’ouguiyas aux frais de Najah Major Work. Le site serait celui de l’ancien aéroport sur des lots appartenant à Najah Major Work. En fait, une mosquée contre ses dettes à la Snim.
Pour solder le prêt contracté auprès de la SNIM, Najah devrait en outre construire un immeuble probablement à usage de bureaux pour l’Etat et réaliser un aménagement urbain devant la présidence de la République. En clair si cela se produisait la SNIM pourrait dire adieu à son argent parce que Najah Major Work se fera prévaloir de la construction de la dite mosquée afin que la Snim éponge ses dettes vis-à-vis d’elle.
Un autre imbroglio risque de s’ajouter aux nombreuses affaires scabreuses dans la gestion des deniers publics dans le pays.