« L'escroc ordinaire peut te voler ton argent, ton sac, ta montre, ton mobile tandis que l’escroc politique te vole tes espoirs, ton avenir, ta vie. Mais le paradoxe c’est que l’escroc ordinaire c’est lui qui te choisit alors que c’est toi qui choisit l’escroc politique »
Selon le dictionnaire Larousse :
– un « menteur » est une personne qui n’est pas ce qu’elle paraît être, qui n’est pas conforme à la vérité, qui induit en erreur.
– un « affabulateur » est une personne qui transforme la réalité, qui construit des récits purement imaginaires, qui les présente comme étant la réalité.
– un « mythomane » est une personne qui présente la tendance systématique, plus ou moins volontaire, à la fabulation et au mensonge.
– un « escroc » est une personne qui commet l’action d’escroquer, de tromper la confiance de quelqu’un, en obtenant un bien ou un service au moyen de l’usage d’un faux nom, d’une fausse qualité, de l’abus d’une qualité ou de manœuvres frauduleuses.
Alors que notre pays s’engage à nouveaux sur le chantier sinueux du « choix » des ses élus, nous ne pouvons qu’engager tout les citoyens à redoubler de vigilance pour bouter hors de nos « cénacles » tous ceux qui viennent pour se servir au lieu de servir, tous ceux qui ne sont pas aptes à prendre en charge une charge publique bref tous ceux dont la présence en ces lieux hypothèque l’avenir du pays. Parfois il y a un problème de compétence qui appelle des solutions d’ordre technique mais dans la plus part des cas, c’est l’honnêteté des protagonistes qui est en cause. Qui plus est, la tromperie, l’absence de transparence et la manipulation font obstacle au jugement et empêchent l’évaluation critique par les citoyens et les medias qui ont échappé à la mise au pas générale.
Une étude publiée récemment en France révèle que plus de 50% des personnes malhonnêtes vivant sur le territoire français envisageraient de raccrocher pour se lancer dans une carrière politique comme reconversion.
L’enquête, met en exergue les motivations qui poussent tant d’escrocs à embrasser une carrière politique. L’argent facile arrive en tête de ces motivations, devant le sentiment de toute puissance et la possibilité de côtoyer les puissants de ce monde sans compter que l’immunité parlementaire pourrait constituer une cerise sur le gâteau.
Il n’y a pas de profil type pour entamer une carrière politique. Il suffit juste d’avoir des prédispositions pour le mensonge et l’escroquerie et d’être sans états d’âmes. C’est pourquoi si l’on passe en revue notre parlement actuel on y retrouve, un florilège de bandits de grands chemins, d’escrocs de tous acabits, et de femmes aux mœurs légères. La plus parts de nos élus arrivent en guenilles et en moins de temps qu’il n’en faut, se retrouvent roulant de grosses mécaniques et érigeant des palais dignes des mille et une nuits. La démocratie représentative repose sur une obligation d’exemplarité des élus. Et c’est malheureusement la qualité la moins partagée sous nos cieux, du sommet à la base.