Le ministre secrétaire général de la Présidence, Moulay Ould Mohamed Laghdaf, a annoncé qu’un dialogue pouvoir-opposition sera lancé dans une à deux semaines. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a également indiqué que le gouvernement ne peut plus attendre. Ould Mohamed Laghdaf a révélé que des contacts étaient en cours avec ceux qui n’avaient pas participé au dialogue de 2011, allusion on ne peut plus claire au Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), coalition de 11 partis d’opposition, de syndicats et de personnalités politiques indépendantes, et au Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principal formation de l’opposition qui avait quitté le FNDU quand il avait annoncé son accord de principe pour un nouveau dialogue. Alors que le président Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé à maintes reprises qu’il quittera le pouvoir à la fin de son second mandat, en 2019, l’opposition craint que le dialogue à venir ne soit le prélude à une modification de la Constitution lui permettant de rester comme l’ont fait plusieurs présidents africains. elhourrya via cridem