Le président Mohamed Ould Abdelaziz prendra, dit-on, quelques jours de vacances en famille dans notre capitale économique.
Une aubaine pensent les habitants de cette ville qui agonise afin que le président se rende compte de visu de la situation sociale qui prévaut dans cette ville promise à un pôle économique.
C'est dans ce cadre que les habitants espèrent voir le président se préoccuper de leur sort, après les occasions de ses passages fastes à la faveur de la célébration d'événements nationaux.
Outre donc les questions d'accès à l'eau potable, à l'énergie, à l'emploi des jeunes et à la salubrité de la ville, un autre problème non moins crucial sort du lot des attentes de cette population.
En effet, il y a maintenant une année et 5 mois que 240 employés de la commune de Nouadhibou n'ont jamais perçu leurs salaires. Une situation intenable pour ces pères de famille et qui souhaiteraient que le président accorde à leur situation l'intérêt qu'il faut pour leur trouver une solution.
Pire encore, certains des employés de la commune qui ont contracté des prêts auprès des banques primaires sont astreints, à cause justement du retard de leurs salaires, à payer des intérêts qui continuent de courir. C'est à croire même que si leur situation se réglait leurs salaires ne seraient pas tout simplement engloutis par ces banques.