Quand la SONADER se distingue dans l’injustice ! | Mauriweb

Quand la SONADER se distingue dans l’injustice !

dim, 03/07/2016 - 02:29

 La SONADER (Société Nationale pour le Développement Rural) vient de procéder au licenciement de sept agents en date du 27 Juin 2016 au motif que ces employés sont recrutés sans concours. 

Curieusement, le Directeur Général de la société, Issa Mohamed Talhatta qui a été propulsé tout récemment à la tête de cette boite après une longue traversée du désert se permet paradoxalement de recruter d’autres au moment où il a débarqué ces sept jeunes Mauritaniens.

La note de service sanctionnant le licenciement de ces agents fait référence à la loi 2004-017 instituant le Code du Travail et la loi 93 09 du 18 janvier 1993 article 51 qui prohibe les recrutements sans concours et reconnait leur caractère nul et de nul effet. Mais notre fameux DG, a délibérément ou sciemment omis de se référer à la N°65 042 du 16/06/1965 figurant sur le contrat à durée indéterminée de l’une des agents licenciés conformément à la Convention Collective du Travail.

Issa Mohamed Talhatta a-t-il ignoré que la SONADER est une société d’Etat régie par la Convention Collective du Travail et non une société qui relève de la fonction publique ?

Qui est entrée à la SONADER par voie de concours ? Combien de cadres compte la fonction publique Mauritanienne grassement payés sur l’argent du contribuable et qui travaillent sans passer par voie de concours ?

Nous avons appelé le Directeur Administratif et Financier de la SONADER chargé de l’application de la décision de licenciement mais il nous a renvoyé vers le directeur général que nous n’avons pas encore joint et nous tenons prêts à publier sa réponse à tout moment. 

L’image de la SOANDER, une société jadis crédible et qui a fait d’énormes réalisations sur le plan agricole et qui a vu passer et continue encore de travailler en sein d’éminents ingénieurs et cadres moyens sortis des grandes écoles occidentales ou africaines se trouve aujourd’hui écornée par ces licenciements abusifs.

Comme si nous n’étions pas dans un pays musulman et en plein mois béni du ramadan pour décider, sans se référer de plus à l’inspection du travail, le licenciement de ces jeunes Mauritaniens!

Soubahannalah!

Issa Mohamed Talhatta rame à contre courant des orientations du président de la république, Mohamed O Abdel Aziz qui ne cesse tous les jours d’instruire son gouvernement pour l’insertion des diplômés-chômeurs.

Nous précisons au passage que ces agents licenciés sont tous des diplômés-chômeurs ayant acquis une certaine expérience auprès de cette société.