Gestation avancée d’un nouveau bataillon parlementaire agitant une motion de censure contre le gouvernement de Ould Hademine | Mauriweb

Gestation avancée d’un nouveau bataillon parlementaire agitant une motion de censure contre le gouvernement de Ould Hademine

ven, 10/06/2016 - 01:18

C’est encore un projet confidentiel pour ses initiateurs qui s’activent nuit et jour afin de mettre toutes les chances de leurs côtés dans leur mobilisation politique discrète visant à créer les conditions nécessaires à la réussite d’une motion de censure contre le gouvernement de l’ingénieur Yahya Ould Hademine.

C’est semble-t-il, un nouveau bataillon parlementaire conduit par le députéMohamed Ould Bebana, qui déploie d’intenses efforts pour atteindre cet objectif, au moment où une double tension oppose le gouvernement au sénat d’une part et cette même chambre parlementaire au parti au pouvoir d’autre part.

Un bataillon parlementaire plus puissant et plus engagé que celui de 2008 qui avait conduit, 39 parlementaires issus du « parti présidentiel » de l’ancien Chef de l’Etat démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, à faire agiter la menace d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Yahya Ould Ahmed Waghaf.

Le député Mohamed Ould Bebana aurait déjà en main le soutien assuré de 55% de députés révèlent des sources bien informées. Ce qui accroit les chances de cette manœuvre politique caractérisée par un contexte favorable marqué d’une part par la fronde accentuée des sénateurs, en mauvaise odeur de sainteté avec le Président de la République et le gouvernement mais également avec l’assemblée nationale qui a continué, au milieu de la crise, à adopter les projets de loi soumis à son examen.

A cela s’ajoute aussi, le constat cité parfois par des cercles proches du pouvoir, selon lequel, l’homme fort de Nouakchott n’est pas totalement satisfait de l’action de l’équipe de l’ingénieur Yahya Ould Hademine et serait fortement préoccupé par le futur attelage gouvernemental à produire de nature à garantir le minimum d’échec politique à l’avenir.

Taqadoum via cridem