Une semaine déjà que les cinq appareils de dialyse du Centre hospitalier deNéma ne fonctionnent plus et qu’aucune démarche n’a été entreprise pour qu’ils soient réparés, nous renseigne une source au sein de cet établissement. Une panne qui a entravé le fonctionnement des générateurs de dialyse et de la salle de traitement des eaux.
Elle est provoquée par le manque d’entretien et de la révision générale en plus du nettoyage avec des désinfectants. Il s’agit d’un matériel qui doit être entretenu chaque 2 à 3 mois, selon les indications de la planification élaborée par le technicien, ajoute la source.
La moindre accumulation des eaux infectées dans la salle de traitement bloque les générateurs comme ce qui est arrivé. En effet, la dernière révision des appareils date de mai 2015, selon notre source.
Cette panne générale intervient au moment, où, le nombre de malades est de vingt et chacun d’eux a droit à 3 séances par semaine. Ce qui semble aggraver la situation même les appareils qui servaient de secours sont en pannes depuis plusieurs.
Pour la journée du dimanche 22 mai, la direction de l’hôpital de Néma a évacué cinq malades au centre hospitalier de Kiffa pour subir le traitement. Après consultation des dossiers, le spécialiste a remarqué qu'il y a parmi eux, un patient qui présente une pathologie qui nécessite une évacuation surNouakchott, où, qu'il soit suivi par son médecin traitant. En plus, il a un antécédent d’AVC.
Selon notre source, celui-ci ne pouvant aller à Nouakchott faute de moyens, a préféré rentrer à Néma avec ses camarades et sur leurs propres frais du fait que l’ambulance est retournée alors qu’ils étaient sur les machines.
Et au moment, où, nous mettons en ligne cette information, nous avons appris que les autres malades qui doivent se rendre, aujourd’hui, lundi 23 mai, à Kiffa, pour des séances de dialyse vont payer leur transport et les autres frais. Tandis que l’hôpital dispose d’une ambulance et du carburant, indiquent des parents aux malades qui nous ont contactés. A ce sujet, nous n’avons tenté de joindre les services concernés au niveau de l’hôpital de Néma. Mais en vain !
Ces malades n’ont pas pu être traités au Centre hospitalier d’Aioun faute de place et il a fallu qu’ils partent à Kiffa, avons-nous appris.
Notons que les personnes atteintes d’insuffisance rénale doivent subir des séances de dialyse et elles sont toutes prises en charge le département des affaires sociales. Vue la fragilité de leur santé, le gouvernement a donné des instructions à tous les responsables des centres hospitaliers à ce qu’elles soient l’objet d’une surveillance médicale régulière.
Nourdine Salah depuis Néma-Tawary via cridem