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Le Centre de réflexion et d’études sur l’environnement, l’éducation et le développement durable (CREEEDD), en partenariat étroit avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, a organisé jeudi un symposium national d'importance sous le thème : "Nos ressources naturelles, notre avenir".
Cet événement, qui a réuni experts, décideurs et acteurs de la société civile, avait pour objectif central d'identifier et d'analyser les défis environnementaux critiques menaçant la durabilité des précieuses ressources naturelles de la Mauritanie.
Une prise de conscience cruciale pour l'avenir
M. Salah Mohamed Abbas, Conseiller chargé des affaires juridiques au ministère et Secrétaire général par intérim, a souligné en ouverture la pertinence fondamentale du thème choisi. "Ce symposium traite des effets des activités industrielles et minières sur l’environnement marin et désertique", a-t-il déclaré, y voyant "une prise de conscience avancée de la nécessité d’intégrer les considérations environnementales dans les politiques de développement". Il a ajouté que cette démarche "promet les aspirations de tous pour un développement durable qui prenne en compte les intérêts des générations futures".
M. Abbas a précisé que la rencontre visait à mettre en lumière des défis concrets, notamment en évaluant :
-L'impact environnemental des usines de farine et d’huile de poisson à Nouadhibou ;
-Les effets des mines privées et industrielles à Akjoujt et à Chami.
Un moment fort du symposium a été la projection d’un documentaire dédié aux femmes de la communauté Imraguen, illustrant leur quête quotidienne d’un équilibre entre subsistance et protection de leur milieu. Le Conseiller a vivement salué les organisateurs et appelé les participants à formuler des recommandations pratiques et réalisables pour "rationaliser l’exploitation des richesses et assurer leur durabilité".
Un engagement renouvelé pour le développement durable
M. Kassem Ahmedou, Président du CREEEDD, a quant à lui mis en avant la signification profonde de ce symposium. "Cette rencontre reflète un engagement clair et un intérêt profond pour le développement durable du pays et la préservation de ses ressources naturelles", a-t-il affirmé.
Il a vu dans la supervision de l'événement par le ministère "une preuve claire de la volonté du département de faire face aux perturbations qui affectent les écosystèmes à l’échelle mondiale". M. Ahmedou a également annoncé que ce symposium marquait le début d'une série d'événements similaires dans les années à venir, dédiés à d'autres sujets environnementaux urgents pour la Mauritanie.
Ce symposium national apparaît comme une étape significative dans la mobilisation collective autour des enjeux environnementaux en Mauritanie. En focalisant les débats sur des problématiques très concrètes (industrie halieutique, exploitation minière, équilibre des écosystèmes fragiles comme celui des Imraguen) et en associant étroitement les autorités publiques, la recherche et la société civile, il pose les bases pour l'élaboration de stratégies plus robustes et durables de gestion des ressources naturelles, garantes de l'avenir du pays. Les recommandations issues des travaux sont attendues avec intérêt pour guider les futures politiques environnementales.