Le samedi 21 septembre 2024, Dr. Tah Ahmed Meouloud, conseiller du Président de la République et président de l’Union africaine, a présidé la délégation africaine lors de la réunion ministérielle du G20 consacrée au tourisme à Belém, au Brésil, en tant qu’envoyé spécial de l’Union auprès du G20.
Lors de son discours inaugural, Dr. Tah Ahmed Meouloud a transmis les salutations du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, ainsi que ses vœux de succès à la présidence brésilienne du G20, notamment dans la préparation du prochain sommet prévu à Rio de Janeiro en novembre 2024. Il a souligné l'importance de cette rencontre dédiée à l’avenir du secteur touristique, particulièrement en Afrique, et son potentiel pour une croissance inclusive. Il a également salué la déclaration des ministres du tourisme du G20, qui identifie les axes clés pour le développement du secteur sur le continent africain.
Dr. Tah a ensuite développé plusieurs points essentiels, en insistant sur le rôle crucial des écosystèmes africains dans l'attractivité touristique du continent. Cependant, ces écosystèmes sont gravement menacés par les effets du changement climatique. Il a plaidé pour la mise en place de mécanismes de financement innovants, permettant de soutenir les efforts d’adaptation au changement climatique et de préserver le patrimoine naturel africain pour les générations futures.
Sur le plan du développement social, Dr. Tah Ahmed Meouloud a réaffirmé la volonté de l'Afrique de faire du tourisme un moteur d'amélioration des conditions de vie des communautés locales, en mettant l’accent sur l’autonomisation des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés. Il a également mis en lumière la richesse du patrimoine culturel africain et des savoirs traditionnels comme des atouts à exploiter pour le développement économique local.
En matière d'infrastructures, Dr. Tah a insisté sur la nécessité de développer des infrastructures touristiques durables et de classe mondiale en Afrique. Le continent aspire à attirer davantage d’investissements dans des projets respectueux de l'environnement, en favorisant une croissance à faible émission de carbone.
En conclusion, il a souligné que l'atteinte d'un tourisme vert, inclusif et résilient nécessite une mobilisation accrue des ressources, une coopération renforcée entre les pays, et la création de corridors touristiques transfrontaliers, essentiels pour dynamiser les économies régionales et positionner l'Afrique comme une destination touristique mondiale de premier plan.