En Mauritanie, à Rosso, une tragédie a secoué la côte Atlantique lorsque les garde-côtes mauritaniens ont réussi à repêcher les corps de 89 migrants clandestins. Ces derniers étaient à bord d'une grande pirogue de pêche traditionnelle qui s'est échouée le lundi 1er juillet, sur la plage de l'océan Atlantique, près du village de Kairouan, à seulement 4 km de la ville de N'Diago.
Les autorités locales ont rapporté que l'équipe des garde-côtes a également porté secours à neuf personnes, dont une fillette de 5 ans, retrouvée parmi les survivants.
Selon les témoignages de certains rescapés, la pirogue avait quitté les frontières sénégalo-gambiennes il y a six jours, avec pour destination l'Europe. À bord, se trouvaient 170 migrants clandestins, espérant trouver une vie meilleure de l'autre côté de la mer.
Cette tragédie met une fois de plus en lumière les dangers extrêmes que prennent les migrants en quête de meilleures conditions de vie. Les périples en mer, souvent effectués dans des embarcations surchargées et mal équipées, deviennent des pièges mortels pour beaucoup.
Les autorités mauritaniennes ont lancé une enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et envisagent de renforcer les mesures de sécurité et de contrôle le long de leurs côtes pour prévenir de telles catastrophes à l'avenir. De plus, des efforts accrus seront nécessaires au niveau régional pour combattre les réseaux de trafic de migrants et offrir des alternatives sûres et légales à ceux qui cherchent désespérément une nouvelle vie.
En attendant, les familles des victimes et des survivants sont dans l'angoisse et le deuil, attendant des nouvelles de leurs proches disparus en mer. Cette tragédie rappelle cruellement que la quête de l'espoir peut parfois mener à des fins tragiques.