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Depuis sa nomination le 23 mars dernier à la tête du Ministère des Sports et des Loisirs de la RDC, suite à un remaniement ministériel, François Kabulo Mwana Kabulo ne cesse de faire parler de lui. Arrivé peu avant la tenue des IXèmes Jeux de la Francophonie que la RDC avait organisé du 28 juillet au 6 Août 2023, le nouveau ministre s’est distingué d’abord par ses démarches partisanes, mais également par son ingérence dans les affaires de la FECAFOOT. Lors des Jeux de la Francophonie, il lui a été reproché d’avoir recruté des proches à des postes de responsabilité pour l’organisation de cet évènement, aux dépends de personnes qualifiées, mais aussi par son ingérence dans les affaires de la FECOFA qui est dirigée par un Comité de Normalisation (CONOR) mis en place par la FIFA, le 24 Avril 2023.
Décrié pour sa gestion partisane des affaires du ministère, le journaliste sportif est critiqué tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
En effet, le 04 août dernier, François KABULO MWANA KABULO avait, à travers un courrier signé par le son SG, demandé au Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) : “d’instruire toutes les ligues et ententes provinciales de football de surseoir à l’exécution du calendrier des matchs pour la saison 2023-2024 publié par la LINAFOOT en attendant la décision du Gouvernement de la République sur le rapport des travaux de la Commission mixte chargée de l’élaboration de la nouvelle formule réaliste et consensuelle du championnat national de Football Congolais”.
Cependant, la FIFA reconnait à la seule FECOFA le pouvoir d’organiser le championnat national dans un format voulu par cette dernière.
“Chaque association membre de la FIFA, la FECOFA en l’occurrence, se doit de jouir d’une indépendance et d’une autonomie qui la préserve de toute ingérence indue de la part de tiers, qu’elle soit étatique ou autre. Les associations membres de la FIFA sont, en effet, statutairement tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue de tiers… Tout manquement à ses obligations peut entraîner les sanctions prévues dans les Statuts de la FIFA, pouvant aller jusqu’à la suspension de la fédération concernée, et ce même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre”, rappelle l’instance mondiale du ballon rond, dans une correspondance datée du 22 Août et adressée à la FECOFA.
Très critique à l’égard de son prédécesseur, l’ancien ministre Serge Chembo Nkonde, Kabulo semble suivre ses traces et mène la FECOFA vers une sanction à cause de son ingérence dans la gestion de son football qui est dans le collimateur de la FIFA.
Hachim