Le Soir - Pour la Mauritanie, ils ont un problème d’image. Ils ont engagé M. Panzeri sur comment faire (…) En ce qui concerne ma rétribution, j’ai loué mon appartement rue de la Tulipe à l’ambassadeur de Mauritanie. Le loyer était ma contrepartie. M. Panzeri a touché, lui, 25.000 euros en cash. »
Entendu par la police le 10 décembre, au lendemain de son interpellation, Francesco Giorgi expliquait à ses interlocuteurs avoir œuvré non seulement pour Rabat et Doha mais aussi pour Nouakchott : en échange de ses conseils éclairés, l’ambassadeur de Mauritanie auprès de l’Union européenne aurait accepté de prendre en location, à raison de 1.500 euros par mois, charges non comprises, un appartement que possède Giorgi rue de la Tulipe, à Ixelles.
Interrogée au mois de janvier par Le Soir sur cette dénonciation, l’ambassade de Mauritanie avait nié toute implication. Elle n’a pas répondu à notre nouvelle sollicitation.