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Future Afrique - « Il n’y a de pouvoir, ni de force que par Allah. Le meurtre de Souvi est déchirant. Mais il n’est pas sans rappeler un autre.
Le matin du 24 juillet 2022, le corps de l’ancien député de la moughataa de Keur Macène, Ebnou Ould Haymoda, a été retrouvé pendu dans sa maison au Ksar.
Il a laissé derrière lui des filles et un fils, dont aucun n’a encore atteint la majorité. Il laisse derrière lui une mère, dont il est le fils unique. Elle prie Dieu en secret et en public pour que la vérité soit établie dans le cas de sa mort.
De même qu’une sœur, une famille et des êtres chers, qui sont certes dévastés par le chagrin de sa mort et par la souffrance, mais ils demeurent satisfaits de la volonté d’Allah.
Après la fermeture de sa maison à Nouakchott le lendemain de sa mort et après le départ de ceux qui s’y trouvaient pour rejoindre « provisoirement » sa mère et sa sœur à la Badia, « lieu des condoléances », des inconnus étaient entrés dans la maison.
Dès lors, il était manifeste qu’il ne s’agissait pas de voleurs, d’autant que les biens de la maison sont restés tels quels, en l’état. D’ailleurs, seuls des dossiers et des papiers ont été emportés.
La police a conclu au suicide, ce qui est une erreur monumentale, démentie par tous les indices et toutes les preuves.
L’accompagnateur du défunt, « suspect n°1 », a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à voyager pour l’Espagne.
La famille a enduré d’énormes charges psychologiques, si grandes que je ne veux pas entrer dans les détails.
La famille a patiemment attendu, ne serait-ce qu’une réponse, une seule réponse satisfaisante de la part des responsables concernés, mais en vain.
J’espère que l’affaire Souvi Ould Cheine se répercutera positivement dans celle de l’honorable député Ebnou Ould Haymoda dans l’espoir que les tentatives de découvertes des circonstances entourant la mort de l’ancien parlementaire soient enfin élucidées de la même manière.
En bref,
Nous voulons la justice, rien que la justice dans le cas du meurtre d’Ebnou Ould Haymoda, tout comme il y a eu justice dans le cas du meurtre de Souvi Ould Cheine ».
Hassen Hymde
Traduction de Med Yahya Abdel Wedoud
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