Sahara Médias - L’inspecteur général d’état de la Mauritanie, El Hacen O. Zeïne, a exposé mardi les efforts du gouvernement mauritanien dans ce qu’il a appelé la lutte contre la corruption, réaffirmant l’adhésion du pays à tous les accords internationaux et régionaux dans ce domaine.
L’inspecteur général d’état s’exprimait lors d’une réunion ministérielle, la première, des organismes chargés de la lutte contre la corruption pour les pays membres de l’organisation qui se tient dans la capitale saoudienne.
Ould Zeïne a dit que le gouvernement mauritanien a mis en place un ensemble de lois dissuasives comme par exemple celui de la transparence dans la vie publique en 2007, la loi relative à la corruption en 2016, la révision de la loi pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en 2019 en plus de la révision de la loi organique organisant la cour des comptes en 2018.
Il a ajouté que la Mauritanie a créé des instances judiciaires spécialisées à «compétence nationale», dont un tribunal, deux équipes de poursuite et d’enquête, une police judiciaire chargée de lutter contre la criminalité économique et financière, et un bureau pour la gestion des biens gelés, saisis et confisqués.
Ould Zeïne a encore dit qu’il a été créé des instances administratives diverses pour l’inspection et les enquêtes dans les affaires de corruption, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Il a salué l’accord de la Mecque venu dit-il pour combler un large fossé dans le domaine de la lutte contre la corruption, estimant que l’absence d’un cadre juridique clair de coopération entre les instances chargées de l’application de la loi affecte l’efficacité des efforts dans ce domaine.
L’inspecteur général d’état de la Mauritanie a dit que l’accord en question est basé sur un aspect précis de la coopération ce qui influera positivement sans aucun doute sur les efforts de lutte contre la corruption grâce à la garantie qu’il offre en termes d’action commune.