Sahara Médias - La commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé la vacance de certains emplois au niveau de son appareil central, appelant les personnes intéressées par ces emplois à faire parvenir leurs candidatures à travers le site électronique au cours de la période située entre le 21 et le 28 novembre.
Ce recrutement s’inscrit dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives, régionales et municipales prévues l’année prochaine (2023).
La commission exige des candidats de répondre aux critères de neutralité, d’intégrité, d’indépendance, l’aptitude physique et mentale, en plus des diplômes requis afin de pouvoir prétendre au poste.
Dans son communiqué la CENI cherche à recruter des conseillers, des chargés de mission, des inspecteurs, des contrôleurs et des attachés.
Parmi les postes à pourvoir, celui de directeur des opérations électorales, directeur des démembrements régionaux et locaux, directeur des affaires juridiques, directeur de la communication et de la formation et enfin celui de directeur administratif et financier.
La CENI a invité les candidats à ces postes à remplir les formulaires disponibles sur son site électronique et ceux qui ont une expérience antérieure dans les opérations électorales au niveau des démembrements et répondant aux critères à postuler aux postes en question.
La commission de gestion de la CENI, planche depuis son installation, à mettre en place un plan de restructuration et une nouvelle structure organisationnelle, selon les sources de Sahara Medias.
Selon ces mêmes sources le vice-président de l’institution, l’avocat et spécialiste constitutionnel, Mohamed Lemine O. Dahi prépare un plan de restructuration qui sera disponible dans quelques jours et qui prévoit le recrutement d’un nouveau personnel pour l’organisation et la gestion des prochaines élections dans quelques mois.
Ce personnel sera recruté pour une période de deux ans, c’est-à-dire jusqu’au deuxième semestre de 2024.
Les dépenses seront effectuées sur le budget de l’année prochaine, 2023, un budget qui serait de 5 milliards MRO.
L’ancienne CENI avait dépensé un demi-milliard MRO, soit la totalité de son budget 2022, selon le trésor public.
L’actuelle CENI avait demandé aux autorités mauritaniennes de lui affecter les anciens locaux de l’assemblée nationale.