La Dépêche - On ne présente certainement plus Roujeiba Mint Dowki. En tout cas pas chez elle dans la région de Dakhlet Nouadhibou et même au-delà. Elle force, partout, l’estime de nombreux de ses compatriotes.
Elle est estimée d’abord pour ses qualités humaines d’humilité, de courage, mais aussi pour le sens de la responsabilité qui parsème son cursus politique depuis quelques années maintenant.
Ancienne élue de la capitale économique dont elle a tenu, avec beaucoup de tact et d’intelligence, le gouvernail de la municipalité au creux de la crise qui a failli l’imploser, Roujeiba Mint Dowki est avant tout une militante des causes justes.
Membre du comité des sages du parti Insaf et présidente du conseil d’administration de l’Institut Supérieur des Langues, Roujeiba Dowki sait sans doute les défis qui l’attendent en se jetant dans l’arène électorale. Mais elle peut compter sur une solide expérience en tant que membre et dirigeante de la plus importante commune de la capitale régionale où elle a initié des réformes jugées courageuses et qui ont servi à mieux gérer le malaise social qui y couvait.
Forte de son itinéraire de leadership incontestée de la gente féminine, sans reproche, et de sa volonté inébranlable de frayer un chemin pour les femmes dans les sphères décisionnelles, Roujeiba Mint Dowki semble faire un appel du pied à son parti pour briguer en son nom la municipalité de Chami.
Outre ses atouts personnels intrinsèques, Roujeiba Mint Dowki, fille du terroir, est connue et respectée par les populations de cette municipalité. Elle a en tout cas, si le parti Insaf la présentait, beaucoup de chances à remporter haut la main le scrutin très convoité de la mairie de Chami et d’y apporter une touche particulière pour son développement et le bien-être socio-économique de sa population.
Cette candidature à la candidature pourrait bien être déterminante pour garder Chami, ville sortie du néant, dans l’escarcelle du parti au pouvoir…Alors wait and see !