Le ministre de l’Emploi reçoit une mission de la Banque Mondiale | Mauriweb

Le ministre de l’Emploi reçoit une mission de la Banque Mondiale

mer, 26/10/2022 - 18:42

AMI - Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Monsieur Niang Mamoudou, a reçu en audience, mardi à Nouakchott, une mission de supervision de la Banque Mondiale conduite par la responsable de l’emploi et de la protection sociale, Madame Friederike Rother.

Les discussions entre les deux parties ont porté essentiellement sur l’état d’avancement du projet d’appui à l’employabilité des jeunes vulnérables (PEJ), financé par la Banque mondiale, les résultats de l’évaluation de l’activité pilote lancée à Nouakchott et la mise à l’échelle au niveau de toutes les Wilayas cibles, à savoir Nouakchott, Hodh El Gharbi, Hodh Chargui, Assaba, Trarza, et Guidimakha, couvrant 60.000 bénéficiaires.

Pour rappel, la population cible est constituée par les personnes âgées de 15 à 24 ans qui ont atteint, comme niveau maximum, le cycle secondaire (sans le baccalauréat) et qui sont soit au chômage, soit inactives, soit travaillant dans des conditions précaires.

La mission a jugé l’état d’exécution du projet satisfaisant par rapport aux projections.

La Banque mondiale a, également, exprimé sa satisfaction par rapport à la coordination du projet et salué les efforts des agences impliquées dans sa mise en œuvre, à savoir : TECHGHIL, l’INAP-FTP et TAAZOUR.

L’équipe technique a présenté les résultats d’évaluation de la phase pilote qui s’achèvera prochainement et qui concernera 1000 jeunes bénéficiaires issus des Wilayas de Nouakchott, tandis que la mise à l’échelle se fera dans les semaines à venir.

Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle s’est dit satisfait de la coopération et de l’appui de la Banque mondiale, précisant être confiant quant à la mise en œuvre totale du PEJ.

Il a, également, appelé à tenir compte des spécificités et des besoins locaux en main d’œuvre pour orienter les formations dispensées, car cela ne peut se faire qu’en entretenant un dialogue permanent avec le secteur privé, formel et informel.