AMI - La première session du Conseil national pour la Décentralisation et le Développement local (CNDDL) s’est tenue, vendredi, au palais présidentiel, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République.
Sont membres du CNDDL, neuf départements ministériels dont les attributions se recoupent avec les collectivités régionales, quinze représentants des différents niveaux des collectivités régionales, dont douze maires et cinq personnalités de référence, désignées par le Président de la République, en raison de leur compétence en la matière.
Les missions assignées au CNDDL sont:
- Mise en œuvre localement des programmes et stratégies de développement et leur harmonisation avec les spécificités, les potentialités et les opportunités d’investissement disponibles dans chaque région;
- Implication des citoyens à la gouvernance publique locale
- Rapprochement des services des citoyens de manière rapide et efficace;
- Création d’un noyau d’une économie sociale et solidaire;
- Valorisation des entreprises locales pour la revalorisation de la production locale et la création des emplois pour faire du développement local un point de départ pour le développement inclusif du pays;
Lors de l’ouverture de la session, Son Excellence a souligné l’importance du développement local, en tant que le meilleur moyen de parvenir à:
- Mettre en œuvre, localement, des programmes et stratégies de développement et les aligner, dans chaque région, sur les spécificités, les capacités et les possibilités d’investissement disponibles dans cette région;
- Faire participer les citoyens à la gouvernance publique locale;
- Rapprocher les services des citoyens et les réaliser, plus rapidement et plus efficacement;
Créer le noyau d’une économie sociale et solidaire;
- Promouvoir les entreprises locales pour la revalorisation de la production locale et la création des emplois pour faire du développement local un point de départ pour le développement inclusif du pays;
- Se libérer de la mentalité de dépendance exclusive de L’état pour la réalisation développement régional.
Il a, également, expliqué qu’au regard des compétences que possèdent les instances décentralisées, en vertu de la loi, et des transferts possibles dans les domaines définis par la loi, une grande partie de la charge du développement relève, désormais, de leur champ d’action.
Son Excellence a attiré l’attention du CNDDL sur la nécessité de veiller à ce que ces organismes puissent jouer pleinement leur rôle dans la création des conditions nécessaires à un développement local efficace et durable.