Interrogé par l’AFP pour savoir si ce serait dans les semaines ou mois à venir, il a répondu : “Non, cela va être — j’espère — bientôt”. Il n’a pas non plus donné de dates au Conseil de sécurité, selon des diplomates, ni précisé les lieux où il comptait se rendre.
Lors de la réunion, “tous ont soutenu (mes) efforts” pour relancer le processus de négociation politique d’une solution à ce conflit, s’est félicité Staffan de Mistura. Selon des diplomates, les membres du Conseil de sécurité ont répété lors de la session, qui est semestrielle, leurs “mêmes positions” sur le conflit.
L’émissaire de l’ONU, nommé en novembre, avait effectué en janvier sa première tournée dans la région, qui l’a conduit au Maroc, en Mauritanie, à Tindouf et en Algérie pour y rencontrer les parties prenantes.
Pour Rabat, la relance des négociations, suspendues depuis 2019, doit s’inscrire dans le cadre de “tables rondes” réunissant le Maroc, le Polisario, mais aussi l’Algérie et la Mauritanie. Alger est cependant opposé à des pourparlers sous cette forme, souhaitant des négociations bilatérales entre le Polisario et le Maroc.
Les tensions se sont accrues en 2020 et 2021 entre l’Algérie et le Maroc, culminant avec la rupture par Alger de ses relations diplomatiques avec son voisin, fin août. Début avril, le Polisario a annoncé “rompre” tout contact avec le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez après un revirement de Madrid en faveur de la position marocaine sur la question.
telquel.ma (avec AFP)