Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 19 janvier Mohamed Jemil Mansour a laissé entendre que c’est une fierté pour Tawassoul d’entendre dire que c’est Tawassoul qui est visé lorsqu’on s’attaque à des mahadras pour les fermer.
«Nous en sommes d’autant plus fiers que nous sommes - comme tous les Mauritaniens - attachés au Coran, aux sciences religieuses et à leur enseignement», a tenu à préciser le président de Tawassoul.
Jemil a également déclaré son opposition à la fermeture des mahadras à laquelle ont procédé ces derniers temps les pouvoirs publics notamment dans certaines localités de l’est du pays.
Cette fermeture est d’autant plus injustifiée que les mahadras qui font partie de l’héritage de Mauritaniens n’ont jamais eu besoin et n’auront pas besoin d’autorisation pour enseigner la parole de Dieu, a estimé en outre le leader de Tawassoul.
Jemil a apporté un démenti à la thèse répandue selon laquelle les mahadras constituent un relais qui permet à Tawassoul de faire passer son discours politique au sein de la société. Il a déclaré que Tawassoul a certes des militants qui sont libres d’œuvrer dans les mahadras comme tout le monde mais que le parti utilise les moyens de mobilisation traditionnels des formations politiques pour communiquer aux Mauritaniens : Meetings, marches, rencontres avec les populations…
Jemil Mansour a en outre appelé les responsables de la Fondation Errahma à apporter des éclaircissements face aux accusations de blanchissement portées contre Errahma ces derniers jours.