PORTRAIT. Wes Edens, l’homme qui a mis la main sur le champ gazier de Banda en Mauritanie | Mauriweb

PORTRAIT. Wes Edens, l’homme qui a mis la main sur le champ gazier de Banda en Mauritanie

dim, 09/01/2022 - 21:49

Devenir, au niveau mondial, un des principaux fournisseurs d’électricité à empreinte carbone zéro : c’est la vision à long terme de Wes Edens.

A 61 ans, ce milliardaire américain, actionnaire majoritaire du club de Premier League anglais Aston Villa, est le propriétaire de New Fortress Energy qui a mis la main sur le champ gazier de Banda en Mauritanie.

En 2014, Wes Edens fonde New Fortress Energy avec l’objectif de réduire les émissions de carbone et d’encourager le développement économique en offrant l’accès universel à une source d’énergie plus propre, plus abordable et plus fiable.

New Fortress Energy emploie 231 salariés et pèse 304,66 milliards de dollars. En 2019, New Fortress Energy a construit un terminal GNL flottant de près d'un milliard de dollars dans la baie de Old Harbour en Jamaïque. En octobre 2020, New Fortress Energy investit dans H2Pro, une startup qui développe une technologie d'hydrogène vert à faible coût.

En janvier 2021, la société acquiert la société de gaz naturel Hygo Energy Transition Ltd, ainsi que Golar LNG Partners LP., pour 5 milliards de dollars afin d'étendre sa présence au Brésil.

Depuis quelques mois, l'ancien sportif reconverti en homme d'affaires Wes Edens a positionné son fonds d'investissement New Fortress Energy (NFE) sur divers projets sur le continent africain, en particulier en Mauritanie, écrit Africa intelligence.

Le 21 décembre dernier, la Mauritanie a signé une entente avec New Fortress Energy visant à développer le champ gazier de Banda ainsi que la construction d’une centrale gas-to-power de 120MW.

Pour rappel, le champ gazier de Banda, situé dans l’offshore, à 60 kilomètres de Nouakchott, découvert en 2002 par Woodside, contient des réserves prouvées estimées à 1,2 TCF.

Wes Eden est un passionné de ski alpin, d’alpinisme, de course et de saut d’obstacles à cheval.

Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem

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