La guerre de succession au président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a éclaté au sein de la majorité présidentielle à trois ans de la fin de règne de ce dernier, dont le second et dernier mandat expire en juillet 2019, rapporte l'hebdomadaire Alakhbar Info.
Selon l'hebdomadaire,Ould Abel Aziz s’est engagé devant des chancelleries occidentales, dont celle de la France, à quitter le pouvoir après la fin de son second mandant. Les articles 26 et 28 de la constitution mauritanienne fixent le mandat du Président à « cinq ans » et précise qu’il est «rééligible une seule fois ».
Alakhbar Info note que cet engagement du chef de l’Etat mauritanien a réveillé l’appétit, pour le pouvoir, des barons du régime dont l’actuel premier ministre,Yahya Ould Hademine et son prédécesseur, Moulaye Ould Mohamed Laghdef,l’actuel président du parti au pouvoir-UPR Sidi Mohamed Ould Maham et son prédécesseur, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih et le président du Sénat, Mohcen Ould El-Hadj.
Sont entrés également en lice des anciens et des hauts gradés de l’armée dont le capitaine à la retraite et maire de la commune de Zoueirat, Cheikh Ould Baba,ainsi que des chefs d’état-major et des généraux de l’armée, souligne l'hebdomadaire.
Alakhbar