Au niveau de L'alliance électorale de l'opposition démocratique, nous notons avec soulagement l'échec des initiatives visant à violer la constitution illustré par le communiqué rendu public par la présidence de la république.
Depuis le week-end dernier, la Mauritanie est à nouveau plongée dans le tourbillon d’un débat relatif à la question de savoir si on devait respecter la constitution, ou la charcuter pour permettre une candidature de Mohamed Aziz à l’élection présidentielle de 2019.
Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé à mettre fin à toutes les initiatives visant la révision de la constitution.
Il a rappelé dans ce cadre, dans un communiqué rendu public mardi par la Présidence de la République, sa position constante déclinée à plusieurs occasions, de respect de la Constitution du pays et de refus de toute révision touchant ses articles 26, 28 et 99.
Le député du parti "El Ghad" Khalil Ennahoui, membre la Majorité présidentielle, a qualifié l'amendement constitutionnel de "piège dangereux" tendu au Président, se demandant "s’il existe une forte opposition au Président pour lui tendre ce piège dangereux, avec tout ce que cela entraîne comme conséquences et répercussions?".
L’ancien premier Ministre de la période de transition (2005-2007), Sidi Mohamed Ould Boubacar a mis en garde contre toute tentative d’amender la Constitution mauritanienne, rapporte ce mardi nos confrères de alakhbarmédia.
Le président en exercice du forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), Mohamed O. Maouloud a déclaré ce lundi que l’opposition fera face à toute tentative tendant à modifier la constitution, pour permettre au président Mohamed O. Abdel Azizde briguer un troisième mandat.
Alors que l'opinion publique aspire à voir se développer un travail parlementaire sérieux et porteur sous l'égide de parlementaires qui assument pleinement leur rôle en tant que représentants du peuple, et défenseurs du droit et de la constitution, un groupe de députés se lancent dans une entreprise anticonstitutionnelle en essayant d'obtenir des signatures afin de modifier les articles verrouillés de la loi fondamentale.
Trois jeunes activistes parmi le mouvement "Mouhal Taghyir Eddestour" (Jamais l’on ne changera la Consitution) ont été arrêtés suite à l’organisation d’un sit-in devant l’Assemblée nationale.
Les jeunes activistes réagissaient à une initiative de quelques députés qui tentent de violer la Constitution en déverrouillant la limitation du mandat présidentiel.
Selon une source particulière de l’Agence Tawary d’Information, les députés des partis de l’opposition démocratique doivent tenir une réunion d’urgence dans la nuit du dimanche 13 janvier, dans les locaux du parti Tawassoul.
Des députés de la majorité se sont manifestés pour déclarer leur opposition à une initiative entreprise par d’autres parlementaires destinée à déverrouiller les articles limitant le nombre de mandats présidentiels afin de permettre au président O. Abdel Aziz de briguer un troisième mandat.