Réunion sur le suivi du développement du champ gazier GTA à Dakar | Mauriweb

Réunion sur le suivi du développement du champ gazier GTA à Dakar

mar, 18/05/2021 - 14:58

Essahraa - La capitale sénégalaise, Dakar, accueillera cette semaine des réunions sur le suivi du développement du champ gazier conjoint Great Tortue Ahmeyim (GTA) entre la Mauritanie et le Sénégal.

Cette rencontre se tiendra en présence duministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Abdessalam Ould Mohamed Salah, qui s'est envolé ce lundi 17 mai courant pour Dakar pour une visite de travail de deux jours.

Cette rencontre très attendue intervient après une autre similaire organisée à Nouakchott, au cours du mois de février dernier et consacrée à la discussion des mécanismes propres à accélérer les travaux dans ledit champ gazier et les obstacles rencontrés.

La réalisation du méga–gisement gazier mauritano-sénégalais avance bien. Selon Kosmos Energy, partenaire du géant britannique des hydrocarbures British Petroleum, dans le projet d’exploitation du gisement gazier GTA.

La première phase de développement du projet a été achevée à 58% à la fin de mars 2021. Cette phase I comprend de nombreux chantiers dont l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Floating production storage and offloading ou FPSO), le navire flottant de GNL, le terminal central (brise-lames en béton) et l’infrastructure sous-marine.

Et selon les projections, les partenaires comptent réaliser le projet à hauteur de 80% d’ici la fin de l’année.

Les ressources gazières tirées de l’exploitation de cet important gisement devraient permettre l’accélération de la croissance des économies des deux pays. Ceux-ci rejoindront ainsi, en 2023, le cercle des exportateurs africains de gaz.

La réalisation du futur oléoduc Cedeao-Maroc devrait faciliter les exportations de gaz des deux pays vers le marché européen.

L’exploitation du GTA sur au moins 20 ans devrait générer un pactole estimé entre 80 et 90 milliards de dollars de recettes pour la Mauritanie et le Sénégal.

Outre la rente gazière qu’offrira l’exploitation de ce champ, les deux pays disposeront également d’une partie du gaz produit pour leur besoin domestique, notamment pour la production d’électricité.

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