Mauritanie/BACOMAB : 392.300 euros pour les parcs du banc d’arguin et du diawling | Mauriweb

Mauritanie/BACOMAB : 392.300 euros pour les parcs du banc d’arguin et du diawling

jeu, 11/01/2018 - 13:23

 Le jeudi 9 janvier 2018, le fondling fiduciaire pour le Banc d’Arguin et la Biodiversité Côtière et Marine (BACoMaB) a signé deux conventions de financement au profit des Aires Marines et Côtières Protégées de Mauritanie pour un montant total de 392.300 euros, soit environ 16,5 millions MRU (165 millions MRO). 

Pour le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA), un montant de 252.300€ a été accordé pour les activités suivantes: La surveillance maritime et côtière

- Le suivi écologique, socioéconomique et de gouvernance (tableau de bord de suivi de l’efficacité de gestion)

- La réunion annuelle du Conseil Scientifique du Banc d’Arguin 

1. Pour le Parc National du Diawling (PND), un montant de 140.000 € a été accordé pour:

- La restauration écologique, la conservation de la biodiversité et l’appui institutionnel

Le BACoMaB Trust Fund est un mécanisme de financement durable créé pour soutenir les efforts du Gouvernement en matière de conservation de la biodiversité et de développement des zones bénéficiaires en Mauritanie.

Il a accordé depuis 2014, des subventions pour un montant total de 1,6 millions €, soit environ 67 millions MRU (670 millions MRO), aux parcs nationaux (PNBA et PND). Le BACoMaB a en outre accordé depuis 2016 des subventions aux initiatives locales, portées par des organisations de la société civile dans les Parcs, pour un montant de 50.000 €, soit environ 2 millions MRU (20 million MRO).

Les fonds du BACoMaB proviennent de l’Etat Mauritanien, de la Coopération Allemande (KfW et GIZ), de la Fondation MAVA, de l’Agence Française de Développement (AFD), du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) et de l’Union Européenne.

Le capital du BACoMaB est placé sur les marchés financiers, générant des revenus annuels qui sont alloués sous forme de subventions aux Parcs Nationaux et aux initiatives locales pour la conservation des écosystèmes et le développement des zones bénéficiaires.

Source/Bacomab via Le Quotidien de Nouakchott