Rencontre : TPMN et Y’en a marre mettent l’accent sur les rafles au faciès en cours à Nouakchott | Mauriweb

Rencontre : TPMN et Y’en a marre mettent l’accent sur les rafles au faciès en cours à Nouakchott

mar, 16/02/2016 - 16:13

Invité de la chaine de télévision privée 2stv dans le cadre de l’émission Le grand rendez-vous, Alassane Dia - président de Touche à ma nationalité (TPMN) a profité de son séjour à Dakar pour rencontrer Fadel Bara l’un des ténors du mouvement citoyen Y en marre afin de prendre langue avec lui.

Il s’agissait pour le docteur Dia de discuter d’avec Baro enfin de faire part de son souhait de voir son organisation profiter de l’expérience et du réseautage d’Y  en marre avec d’autres mouvements citoyens du Continent africain tels que le Balai citoyen au Burkina Faso ; Filimbi et Lucha en RDC.

Les deux organisations (TPMN et Y’en a marre) ont saisi l’occasion pour s’appesantir sur commune des deux organisations quant aux rafles au faciès et à la chasse aux étrangers aux traitements dégradant infligés par les forces de l'ordre mauritaniennes aux migrants africains.

Baro qui a souvent cité TPMN dans ses déclarations publiques a affirmé qu’il a toujours souhaité rencontrer Touche pas à ma nationalité, que cette rencontre qu'il attendait depuis longtemps est arrivée à son heure

Enfin  Baro a par ailleurs a invité TPMN à participer à l'avenir à des sessions de formation et d'échanges entre organisations de la société civile africaine.

 

Rappelons que les mouvements Touche pas à ma nationalité et Y’en a marre sont tous deux nés en 2011. Le premier s’est consacré à la lutte contre un recensement des citoyens mauritaniens jugé par d’aucuns de discriminatoire, avant d’inscrire son action dans le champ du combat contre les discriminations d’une manière générale.

Y’en a marre né en 2011  «à la suite de coupures d'électricité dues selon lui à la « gestion gabégique » de l'État nourrit quant à lui l’ambition  d'inciter les Sénégalais à voter, à renouveler le personnel politique, à lutter contre la corruption et promouvoir le civisme».