En janvier 2016, suite à un article publié par Mauriweb et par le Quotidien de Nouakchott, la SNIM et son ADG de l’époque Mohamed abdallahi Ould Oudaa portent plainte contre ces medias et leur réclame un dédommagement à hauteur de 2 milliards d’ouguiyas en les accusant « d’acharnement contre la SNIM et d’avoir porté atteinte à l’image de son Administrateur Directeur Général Mohamed Abadallahi Ould Oudaa. » La faute de ces medias, ils avaient « osé » parler de la situation catastrophique de la SNIM et de la gestion calamiteuse du tandem Aziz/Oudaa qui était en train de dilapider la manne exceptionnelle consécutive à l’envolée extraordinaire des prix de la période 2010/2014.
Ce rapport qui couvre la période d’Août 2009 à Juin 2013 rédigé par Mohamed Khalifa Ould Boyah et qui ne concerne que la Direction du Siège à Paris DSP, laisse entrevoir l’ampleur des dégâts dans tous les autres secteurs et départements de la SNIM.
Tout ce que nous avions écrit à l’époque se trouve confirmé par ce rapport qui émane d’un cadre qui connait intimement cette entreprise où il a passé l’essentiel de sa carrière. De la dispersion des ressources, des dépenses inconsidérées, du népotisme du clientélisme et surtout à propos de l’immixtion des intermédiaires avec leurs commissions dans la politique commerciale de l’entreprise. La SNIM qui est toujours resté cet ilot de rigueur et de bonne gestion durant ces vingt dernières années s’est vue engangées sur les chemins tortueux de la politique politicienne.
A la lumière de ce rapport, on s’aperçoit que le tandem Oudaa/Aziz a systématiquement et sciemment hypothéqué l’avenir d’une société dont la situation avait été difficilement assainie par Kane Ousmane et Taleb Abdi Vall.