Le parti de l’Union pour la République, censé soutenir la candidature de Mohamed Ould Ghazouani, brille par son absence en cette première semaine de la campagne pour la présidentielle 2019.
Choix délibéré du candidat de s’éloigner d’une structure décriée ou au contraire assiste-t-on à une prise de distance du parti vis-à-vis de l’homme censé avoir forcé la main au président Mohamed Ould Abdelaziz ayant conduit à l’abandon du projet de violation de la Constitution pour briguer un troisième mandat ?
Sur le terrain de la campagne électorale, les observateurs ont l’impression que c’est le mouvement des «initiatives » en faveur du candidat emmené par Habib Ould Hemett qui, seul, bat campagne alors que le parti et sa direction provisoire ne font que prendre le train en marche.
L’absence du parti au pouvoir dont on ne remarque ni les logos, ni les slogans sur les sites de campagne, à Nouakchott notamment, est quelque peu étrange pour un scrutin aussi crucial que la présidentielle.
Notons que même tous les observateurs s’accordent à dire que ses statistiques d’adhésion sont fantaisistes, ce parti arguait d’une assise électorale de plus d’un millions d’adhérents.