Décidément ce régime après avoir commencé par une histoire sordide avec le Ghana, semble vouloir conclure avec une autre affaire scabreuse avec le même Ghana. En effet la compagnie qui vient de prendre possession en catimini de la mine de F’drérick était à l’origine une modeste compagnie familiale australienne mais qui est venu s’établir au Ghana, il y a prés de 20 ans. La délégation chargé de finaliser la cession avec la SNIM était conduite par le Chief Operating Officer de BCM International Ltd, Beven John Jones accompagné de deux partenaires mauritaniens est arrivée à Zouérate le 25 Mai à 9 heures du matin et a commencé par une visite de la mine de F’derick pour notamment s’informer sur le plan d’exploitation de la mine et discuter sur le planning de programmation du projet F’derick.
Ensuite elle s’est dirigée vers le laboratoire pour s’informer sur la procédure de contrôle de qualité (Grade control) afin de s’assurer de la teneur.
Puis ce fut la visite du site d’installation, des bureaux de l’administration, et de la gare.
Et avant de quitter Zouérate la délégation a visité la mine TO14 afin de s’informer sur la méthode d’exploitation, la procédure de traitement, le chargement et de conclure par une réunion avec l’ingénieur de planning d’exploitation et une visite de tous les ateliers de maintenance.
Ce bradage, qui intervient à quelques semaines de la fin du mandat de Mohamed Ould Abdel Aziz, constitue sans doute l’un des plus grands scandales qui ont émaillés la gestion cahoteuse de la SNIM ces dix dernières années. Et cette hâte de conclure l’affaire ainsi que le secret qui l’entoure dénote de la gêne des responsables du dossier. Il ne s’agit plus de l’octroi d’un permis de recherche ou d’exploitation mais de la vente d’un gisement prouvé et dont l’étude est finalisé. Et, que gagne la SNIM dans cette scandaleuse transaction ? Rien sinon une part de 20% alors que ceux qui n’apportent quasiment rien et vont exploiter une mine sans avoir dépensé un dollar ni dans sa recherche ni dans son étude.