Ce mercredi 25 avril 2018 s’est ouverte à Nouakchott (Mauritanie) la 62ème Session de la Commission Africaine des Droits humains et des Peuples au Palais des congrès où l’accès est contrôlé par le BASEP (Bataillon de la Sécurité Présidentielle) depuis le coup d’Etat militaire de 2008 conduit par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, encore au pouvoir à Nouakchott.
A la grande surprise, les dirigeants d’IRA – Mauritanie Balla Touré et Dah Boushab, bien munis de cartes d’invitation remises par la commission d’organisation de la session, ont été interdits d’accès au Palais des congrès par des éléments du BASEP. Cela a été le cas de madame Aminetou Mint El Mokhtar, présidente de l’Association mauritanienne des Femmes Chefs de Familles (AFCF), mais aussi de l’ex Colonel Oumar Ould Beibacar.
IRA – Mauritanie, rejetant la tentative de la hiérarchie militaire mauritanienne de mettre au pas le mécanisme africain des Droits humains :
- Proteste vigoureusement contre l’exclusion dont les militants des Droits humains ont été victimes,
- Appelle l’ensemble des représentants africains et mauritaniens de la société civile présents à la 62ème session à se solidariser avec les militants exclus et qu’à l’issue de la session à produire des résolutions fermes sur la République Islamique de Mauritanie où les violations de Droits humains (esclavage, racisme d’Etat, exclusion, torture et spoliation des libertés individuelles et collectives) sont devenues, malheureusement banalisées,
- Et réitère sa position ferme de continuer la lutte pour les Droits humains en Mauritanie et cela, pacifiquement mais sans concession.
Fait à Nouakchott, le 25 avril 2018
La Commission de communication