Depuis quelques jours on assiste à une forte hausse des prix des produits de première nécessité sur le marché mauritanien ( Riz, L’huile, les pâtes, les sucre, les légumes…). Un mauvais signe pour accueillir le mois béni du Ramadan. En effet, l’accoutumance est répétitive comme à chaque célébration d’un événement qui marque la fin ou le début du ramadan en Mauritanie : on constate que les prix flambent.
Les commerçants sont des rois dans leur zone poussant les clients à se soumettre à leur dictature. C’est à prendre ou à laisser. Une situation très difficile pour les populations surtout les déshérités en ce mois de Ramadan où recettes des dépenses sont doubles.
Étranglés par des pénalités et des taxes (paiements des impôts et autres) excessives, les commerçants dénoncent la responsabilité de l’État à vouloir mettre ces concitoyens dans une telle situation. Des arguments qui sont loin de convaincre les consommateurs.
A cet effet, l’État doit prendre toutes les dispositions nécessaires avant le Ramadan de en les vue d’alléger la pression sur certaines familles pauvres ou nécessiteuses.
Diary N’diaye (Les Mauritanies)