Les recettes de l’Etat, relatives aux taxes imposées sur les citoyens, à travers les hydrocarbures, auraient atteint le chiffre astronomique de 60 milliards ouguiyas, l’an.
La Mauritanie importe 400 millions de baril de carburant par an, réalisant un gain net sur chaque litre vendu, de 220 Um hors TTC et abstraction faite des prix pétroliers sur les marchés internationaux.
Le fait que cette manne financière crédite illégalement les comptes du trésor public (non mentionnée dans le budget), sous le prétexte de rembourser les subventions précédemment consenties par l’Etat pour alléger la hausse des hydrocarbures depuis 2008 jusqu’à ce jour, estimées à 480 milliards Um, soulève bien d’interrogations.
Où vont ces milliards, qui n’ont pas été affectés pour réaliser des projets de développement ou éponger, même partiellement la dette publique extérieure, estimée à 4.95 milliards de dollars?!.
Essevir traduit de l’Arabe par Cridem