Le levier d’influence de l’aide européenne en matière de droits de l’homme a été passé au peigne fin par une consultation publique sur l’avenir de l’accord de Cotonou. Et le constat est unanime. Conditionner l’aide européenne au respect de droit de l’homme et de l’État de droit doit demeurer une exigence incontournable. Adopté en 2000, cet accord régit les relations entre l’UE et les pays ACP sur le plan politique, économique et du développement. Et un de ses pivots repose les droits de l’homme, les principes démocratiques et l’État de droit, que les deux parties s’engagent à respecter. L’accord de Cotonou, qui arrive à échéance en 2020, doit évoluer, et la question de la conditionnalité de l’aide au développement européenne fait partie des sujets qui suscitent un bon nombre de réactions. L’ouverture officielle des négociations est prévue en octobre 2018. Dans les résultats d’une consultation publique sur l’avenir de Cotonou après 2020, la Commission pointe un certain nombre de critiques formulé par les répondants (ONG, Parlements nationaux, entreprises, think tank, etc.) « Les répondants se sont en général montrés critiques de l’impact des mécanismes de l’accord de Cotonou sur l’amélioration des droits de l’Homme, de la démocratie, de l’État de droit et de la bonne gouvernance » souligne la Commission.
Source: euractiv.fr