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L’Association Nationale pour la Commémoration des Œuvres Héroïques de la Résistance Nationale a vivement salué la récente décision de l’Union africaine (UA) appelant les pays européens à indemniser l’Afrique pour les crimes commis pendant la période coloniale. Dans un communiqué, l’organisation a exhorté les dirigeants africains à suivre de près cette décision afin d’en assurer la mise en œuvre et d’obtenir des réparations pour les préjudices subis par le continent pendant l’ère coloniale.
Un appel à la justice pour l’Afrique
L’Association a rappelé que l’Afrique, à l’instar de nombreux autres peuples du tiers-monde, a souffert et continue de souffrir des conséquences du colonialisme. « Le colonialisme a tué, déplacé et pillé, et ses séquelles se manifestent encore aujourd’hui sous diverses formes, plongeant notre continent dans l’instabilité, le pillage des ressources, les interventions étrangères et la dépendance aux pressions extérieures », a déclaré l’organisation. Cette situation persistante justifie, selon elle, la nécessité de réparations pour les crimes commis pendant cette période sombre de l’histoire.
Les souffrances de la Mauritanie sous le joug colonial
Le communiqué a également mis en lumière les souffrances endurées par la Mauritanie pendant près de 60 ans de colonisation. Durant cette période, les colonisateurs ont commis des crimes de guerre, notamment des exécutions sans procès, des déplacements forcés, la destruction des récoltes et des actes de torture. L’Association a rendu hommage aux centaines de martyrs mauritaniens, issus de toutes les communautés, qui ont sacrifié leur vie pour résister à l’oppression coloniale.
Parmi les atrocités les plus marquantes, l’Association a cité le massacre de personnes âgées, attaquées dans leurs tentes avec des mitrailleuses et des mortiers, simplement parce qu’elles refusaient de se soumettre à l’injustice coloniale. « Ces actes barbares ont été perpétrés sans que le colonisateur ne laisse derrière lui la moindre infrastructure éducative, industrielle ou agricole. Au contraire, il a semé la division et la discorde, comme il l’a fait dans tous les pays qu’il a envahis », a ajouté le communiqué.
Un appel à la responsabilité des anciennes puissances coloniales
L’Association a insisté sur le fait qu’il est temps que les anciennes puissances coloniales assument leurs responsabilités et paient le prix de leurs actions. « Il est temps que ces pays indemnisent l’Afrique pour les crimes commis et cessent de perpétuer les conséquences de leur domination coloniale chaque fois qu’ils en ont l’occasion », a-t-elle déclaré. Cette demande de réparations s’inscrit dans une quête plus large de justice et de reconnaissance des souffrances endurées par les peuples africains.
La décision de l’Union africaine, soutenue par des organisations comme l’Association Nationale pour la Commémoration des Œuvres Héroïques de la Résistance Nationale, marque une étape importante dans la quête de justice pour les crimes coloniaux. En exigeant des réparations, l’Afrique réaffirme son droit à la dignité et à la reconnaissance des préjudices subis pendant des décennies d’exploitation et d’oppression.
Cette initiative ouvre la voie à un dialogue constructif sur la réconciliation et la réparation, tout en rappelant au monde que les séquelles du colonialisme continuent d’affecter le développement et la stabilité du continent africain. Elle souligne également la nécessité de construire un avenir fondé sur la justice, l’équité et le respect mutuel.
L’Association nationale pour la commémoration des exploits de la Résistance, en soutenant la décision de l’Union africaine, réaffirme son engagement en faveur de la justice historique et de la réparation des torts causés par le colonialisme. Cette démarche représente un pas crucial vers la reconnaissance des souffrances passées et la construction d’un avenir plus équitable pour les générations futures.
Grâce à des initiatives comme celle-ci, l’Afrique continue de se battre pour son droit à la dignité et à la réparation, tout en rappelant au monde que les conséquences du colonialisme ne peuvent être ignorées.