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Un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, obtenu grâce à une médiation conjointe du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, devrait entrer en vigueur le dimanche 19 janvier pour une durée initiale de 42 jours, a annoncé le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors d’une conférence de presse tenue à Doha.
Les termes de l’accord
L’accord prévoit une mise en œuvre progressive, articulée en plusieurs étapes :
-Libération de prisonniers :
Hamas libérera 33 captifs israéliens, incluant des femmes, des enfants, des personnes âgées et des civils blessés ou malades.
En échange, Israël libérera près de 1 000 prisonniers palestiniens, selon des sources proches des négociations.
-Positionnement militaire
Pendant la trêve, les forces israéliennes resteront stationnées le long de la frontière avec Gaza, facilitant ainsi les échanges de prisonniers et de corps, ainsi que le retour des personnes déplacées dans leurs domiciles.
Un contexte tendu
En dépit de cet accord en vue, la situation sur le terrain reste critique. Avant l’entrée en vigueur de la trêve, prévue dimanche prochain, les opérations militaires israéliennes se poursuivent, provoquant de nouvelles pertes humaines parmi les civils palestiniens. Ces actions, dénoncées par plusieurs observateurs internationaux, pourraient alimenter les accusations pesant contre le gouvernement de Benyamin Netanyahou devant la Cour internationale de justice (CIJ).
Une médiation déterminante
Le rôle du Qatar dans la facilitation de cet accord a été salué par plusieurs acteurs internationaux. L’intervention du pays, aux côtés de l’Égypte et des États-Unis, illustre une volonté de calmer les tensions dans une région marquée par des décennies de conflit.
Cependant, de nombreux analystes soulignent que ce cessez-le-feu, bien qu’important, n’est qu’une étape dans une situation complexe qui nécessitera des efforts soutenus pour parvenir à une paix durable et résoudre les causes profondes du conflit israélo-palestinien.
Un espoir pour Gaza et au-delà
La perspective d’une trêve offre un espoir temporaire pour les populations affectées par les violences. Elle ouvre également une opportunité pour un dialogue renforcé entre les parties, ainsi que pour des initiatives humanitaires et de reconstruction dans la bande de Gaza.
Dimanche prochain marquera donc le début d’un processus délicat dont l’issue sera scrutée par la communauté internationale.