Le 4 janvier 2025, à 13h28 UTC (14h28, heure de Paris), la Terre atteindra son périhélie. C'est-à-dire que la distance du centre de la Terre au centre du Soleil sera alors de 147.103.686 kilomètres, soit près de 5 millions de kilomètres plus proche que lors de l’aphélie en juillet. Une évaluation faite par le LTE, le nouveau Laboratoire Temps Espace, issu de la fusion en 2025 de l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) et du SYRTE (Systèmes de Référence Temps-Espace) de l'Observatoire de Paris.
Une orbite elliptique
Cette variation de distance n'a que très peu d'influence sur les saisons : c'est l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'orbite et la position de la Terre par rapport au Soleil qui déterminent la saison. Quand l'hémisphère nord est orienté vers le Soleil, l'ensoleillement est plus important : c'est l'été. L'instant exact où la longitude du Soleil est à 90°, et donc où l'hémisphère nord expose sa surface maximale s'appelle le solstice d'été. Il tombera cette année le samedi 21 juin 2025.
Les dates de passage de la Terre à l'aphélie avancent dans le calendrier
Les dates de passage de la Terre au périhélie et à l'aphélie avancent dans le calendrier sous l'effet des perturbations gravitationnelles engendrées par les autres planètes du système solaire. Un décalage qui atteint une vingtaine de minutes par an. Ainsi, en l'an 6430, le périhélie aura lieu au moment de l'équinoxe de printemps. Et dans un peu moins de 10.000 ans, au moment du solstice d'été.
Ce phénomène soulève également des questions sur son influence à long terme. Les variations de l’orbite terrestre et de l’inclinaison de son axe, connues sous le nom de cycles de Milanković, jouent un rôle clé dans les fluctuations climatiques à l’échelle des dizaines de milliers d’années, notamment dans l’apparition et la disparition des périodes glaciaires.
Source : sciencesetavenir.fr