Suite à sa défaite (0-0, 2 tab 3) vendredi dernier en quart de finale retour de la Ligue des Champions de la CAF face au club Sud-Africain de Mamelodi Sundowns et l’invalidation de leur but contesté de Stéphane Aziz Ki, les dirigeants du club Tanzanien Young Africans ont déposé une plainte à la CAF avec pour allégation que le match est entaché de pratiques frauduleuses, tout en arguant que l’arbitre Mauritanien Dahane Beida n’a pas pris la peine de recourir à la VAR pour examen de l’action litigieuse, mais s’en prennent également à la VAR dont ils estiment que son utilisation a été sélective et ne semble se focaliser uniquement que sur les fautes commises par leur club, leur refusant ainsi des occasions légitimes de marquer des buts.
Dans cette correspondance, le club Tanzanien demande une enquête approfondie de la part de la CAF pour mettre au clair ces allégations et réclament la disqualification de leur adversaire, en vertu des Réglements en vigueur, disqualification qui entrainerait leur qualification pour les ½ de cette compétition.
Le sifflet Mauritanien qui ne cesse de monter au firmament depuis sa désignation pour sifflet la finale de la CAN 2023 entre la Côte d’Ivoire et le Nigéria et qui vient d’être choisi par la FIFA pour officier lors du tournoi de football masculin des JO de Paris, pendant l’été est resté zen sur cette action, invitant les acteurs au calme, avec une petite interruption de la rencontre pendant quelques instants, attendant certainement l’intervention de la VAR qui n’a apparemment pas jugé nécessaire de le mettre à contribution, après bien entendu quelques échanges avec les assistants de cette nouvelle technologie.