MI - La première session parlementaire ordinaire de l’année parlementaire 2022-2023 a été clôturée lundi soir sous la présidence de M. Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale, et en présence de plusieurs membres du gouvernement.
La cérémonie de clôture a été marquée par un discours du président de l’Assemblée nationale, dans lequel il a affirmé que la session écoulée avait vu la promulgation d’une législation portant sur les secteurs productifs de l’économie, tels que l’agriculture et les mines privées, qui fournissent directement et indirectement des dizaines de milliers d’opportunités d’emploi pour nos jeunes et contribuer à dynamiser le cycle économique du pays.
Il a ajouté que l’Assemblée a approuvé, lors de sa dernière session, des projets de lois statutaires qui incluent d’importantes améliorations au code électoral, et traduisent fidèlement les résultats de la consultation élargie entre les différents acteurs politiques, ce qui contribuera sans aucun doute à la consolidation de la pratique démocratique en Mauritanie.
De même, a-t-il fait observer, elle a approuvé des textes relatifs à certains des services de base dont le citoyen a besoin, comme l’eau et l’électricité, et ce que le développement exige, comme en termes de ressources humaines et d’infrastructures de soutien à la croissance.
Le président de l’Assemblée nationale a indiqué qu’au cours de cette session, un accent particulier a été mis sur la redynamisation de la diplomatie parlementaire après le déclin qu’elle a connu en raison de la pandémie de Covid.
Ainsi, a-t-il dit, « nous avons reçu et dépêché de nombreuses délégations parlementaires en provenance et à destination de pays frères et amis, et nous avons participé activement à de nombreux forums et conférences parlementaires qui, nous l’espérons, constitueront un appui solide à la diplomatie de notre pays.
Enfin, il a annoncé, avec la bénédiction d’Allah, la clôture de la première session ordinaire de l’année parlementaire 2022-2023 conformément à l’article 52 (nouveau) de la Constitution et aux articles 54 et 55 du Règlement de l’Assemblée nationale.