L’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont dégagé près de 200 millions d’euros pour promouvoir le projet de Grande muraille verte (GMV) dans six pays africains. Le geste, qui s’inscrit dans la lignée de la récente COP 21 à Paris, est né de la volonté de donateurs internationaux de soutenir les pays d’Afrique de l’Ouest dans la mise en œuvre continue de l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel. S’exprimant à l’occasion d’un atelier technique régional organisé par la FAO à Abuja, Mme Nora Berrahmouni, fonctionnaire forestier, division de l’évaluation, de la gestion et de la conservation des forêts pour la FAO, a déclaré que l’atelier régional pour la Grande muraille verte impliquait différents pays membres de la GMV d’Afrique de l’Ouest. Selon elle, les fonds alloués constitueront un soutien technique qui permettra d’utiliser au mieux les ressources disponibles, avec les meilleures méthodes pour aussi atteindre les communautés locales sur le terrain. « Ce programme de 200 millions d’euros financé par l’Union européenne implique huit pays, dont six pays africains membres de la GMV (Nigéria, Niger, Burkina Faso, Gambie, Sénégal, Éthiopie) un pays des Caraïbes (Haïti), et un pays du Pacifique », a-t-elle affirmé. « Il s’inscrit dans le plus vaste projet intitulé “action contre la désertification” en soutien à l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel mis en œuvre par la FAO, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et les pays ACP. Il est financé par l’Union européenne et un groupe de pays ACP », a-t-elle indiqué. Dans son intervention, le ministre d’État de l’Environnement, Alhaji Ibrahim Jubril, a déclaré que l’un des principaux objectifs de l’atelier était de renforcer les capacités techniques des pays membres de la GMV pour concrétiser la vision du projet de la Grande muraille verte. Il a salué la FAO, l’UE et les pays ACP pour cette initiative, au vu du fait que le Nigéria est actuellement dans une phase critique de lutte contre la dégradation des terres et d’amélioration des moyens de subsistance des personnes touchées dans le Sahara et le Sahel, grâce à l’initiative de la Grande muraille verte.
Source: Vanguard via cta