Sahara Média - La ministre mauritanienne de l’action sociale, de l’enfance et de la famille, Savia mint N’Tehah a déclaré que son département œuvrera à dynamiser les mécanismes de la protection des droits des femmes et leur autonomisation économique, considérant qu’ils sont encore en dessous du niveau demandé.
La ministre s’exprimait à l’occasion du lancement du programme d’aide sociale du Ramadan 2022 au profit de 1000 familles dans 14 communes des wilayas de l’Adrar, du Tagant, de Dakhlet Nouadhibou, du Gorgol et du Guidimakha.
Elle a ajouté que son département s’attèlera à concrétiser les engagements du président de la république Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en vue d’accélérer l’élargissement des services de l’éducation préscolaire pour qu’ils atteignent 100 000 places, en donnant la priorité aux enfants issus de familles vulnérables.
La ministre a évoqué un ensemble de programmes dont le lancement de deux projets, celui du fonds de la pension alimentaire et la banque de la famille, et la conception d’un programme plus réaliste, pour l’autonomisation des personnes souffrant d’handicaps qui se trouvent parmi eux certains disposant de grandes aspirations et de grandes volontés.
A propos de la protection sociale indispensable aux différentes couches vulnérables, comme par exemple les malades démunis, les malades de l’insuffisance rénale, les personnes victimes de maladies chroniques, mint N’Tehah a précisé que son département va œuvrer dans le cadre d’orientations stratégiques destinées à promouvoir l’action sociale dans le pays.
Elle a enfin ajouté qu’un mécanisme efficace sera mis en place pour traiter les demandes parvenues au secteur de façon équitable et efficace, sur la base de critères prédéterminés.
« Un système informatique sera mis en place, a dit la ministre, pour surveiller la réception et le suivi des réponses relatives aux demandes formulées par des citoyens souhaitant bénéficier des services du ministère, afin de rapprocher le service des populations. »