Le360afrique - Le gouvernement mauritanien veut lutter contre le phénomène du chômage des jeunes avec l’appui de partenaires, notamment l’Union européenne (UE). Ainsi, dans le cadre du projet Archipelago, une formation professionnelle dans les métiers des BTP a été lancée au bénéfice de 300 jeunes.
Face au chômage des jeunes, les autorités mauritaniennes et leurs partenaires, notamment l'Union européenne, misent sur des formations professionnelles à même d'accroître l'employabilité de cette catégorie de la population.
C’est dans cette perspective que les locaux de l’Ecole nationale d’enseignement technique et de formation professionnelle de bâtiment et travaux publics (EETFP-BTP) ont abrité une journée de lancement d’une série de formations professionnelles au profit de 300 jeunes.
Ces différentes formations portent sur l’électricité bâtiment, la plomberie sanitaire, les énergies renouvelables, le froid et la climatisation. Gwilm Jones, représentant de l’Union européenne, présente «cette initiative comme une priorité au plus haut niveau de l’UE et du gouvernement mauritanien», qui accordent une importance capitale à la formation professionnelle.
Il rappelle que l’Europe est le chef de fil des partenaires de la Mauritanie dans ce domaine, avec un appui de 42 millions d’euros. Il salue le partenariat entre la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM) et la Chambre de commerce d'Espagne, qui participent à la journée de lancement de ces formations.
Ahmed Baba ould Eleya, président de la CCIAM, exprime la volonté de son institution d’accompagner les efforts des pouvoirs publics et des partenaires dans le cadre de la formation professionnelle au profit des jeunes.
Taleb Sid’Ahmed, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle la volonté du gouvernement de promouvoir la formation professionnelle, dans le contexte d’un pays confronté au fléau du chômage des jeunes, alors que de nombreuses opportunités d’emplois existent notamment dans le secteur privé. Une situation qui s’explique par une inadéquation liée au profil des candidats, qui ne répond pas à l’offre du marché du travail.
Les formations lancées jeudi devraient permettre de régler ce problème au profit des jeunes et du tissu des micro, petites et moyennes entreprises, en créant les conditions de l’employabilité des candidats au travail.
Silly Soumaré, stagiaire dans le domaine des énergies renouvelables, exprime sa vive préoccupation pour le futur, notamment les opportunités de trouver rapidement un emploi à l’issue de la formation.
Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck